Le collectif Romeurope Ile de France tient à dénoncer l’injustice flagrante qui a eu lieu à Champlan (91) suite au décès, pendant les fêtes, d’un nourrisson dont la famille habite un bidonville situé sur cette commune. Informé du décès du bébé, le maire s’est opposé à son inhumation sur le territoire communal, prétextant un manque de place.
Ce
n’est
qu’en
réact
ion
à
la
pol
émi
que
susc
itée
par
cette
affai
re
que
ce mai
re
a
cha
ngé
de
posit
ion
et a
décidé
de
nier
avoir
été
à
l
’ori
gi
ne
d’un
tel
ref
us.
Le
col
lectif
se
pe
rmet
de
douter
de
la
si
ncér
ité
de ce
ch
angeme
nt
de
dis
cours
de
la
part
d’un
élu
qui
n’avait
pas
hési
té,
il
y
a
que
lques
m
ois
de
cela,
à
fai
re
pa
raît
re
un
avis
m
unici
pal
ex
trêm
eme
nt
sti
gm
atisa
nt
e
nve
rs
des
Roms
(
ou
consi
dé
rés
comme
tels)
i
nstal
lés
sur
sa
comm
une,
s
ous
couvert
de
préve
nti
on
sa
ni
tai
re.
La
pré
se
nte
affai
re
est
m
al
heu
reus
eme
nt
si
gnif
icati
ve
de
la
pol
iti
que
menée
à
l
’é
ga
rd
des
ci
toyens eu
ropée
ns
pa
uv
res
en
partic
ul
ier
s’
ils
sont
roms.
Leur
excl
us
ion
commen
ce
dès
l’é
cole,
dont
les
por
tes
reste
nt
fe
rm
ées
pour
une
major
ité
d’e
nt
re
eux,
en
v
iol
at
ion
fl
agrante
des
conve
nt
ions i
ntern
ati
ona
les
ratifi
ées
par
la
F
ra
nce
et
au
mépr
is
de
la
loi
i
nsta
ura
nt
l
’obl
igati
on
de
s
cola
ri
té
pour
tout e
nfa
nt
dès
6
a
ns.
L’exc
lusion
se
poursu
it s
ous di
vers
es
formes q
ue
ce s
oit
l
’a
ccès au lo
geme
nt, au t
rava
il,
a
ux
prestati
ons
socia
les,
a
ux
droi
ts
c
iv
ils,
et
a
ppa
rem
me
nt
doré
nava
nt
j
usq
ue
da
ns l
'attr
ibuti
on
d
’une
sép
ult
ure.
Si
la
décisi
on
i
nhumai
ne
du
mai
re
de
C
ham
plan
doit
ê
tre
dé
nonc
ée,
elle
ne
doit
pas
fai
re
oubl
ier l
’excl
us
ion
s
ocia
le
et
adm
ini
st
rati
ve
qui
touc
he
ces
pe
rs
onnes
au
quoti
dien
et
ne
doit
pas
cac
her
l
es
responsa
bil
ités
des d
éci
deurs pol
iti
ques, au
ni
veau
local mais
é
gal
eme
nt au
ni
veau
n
ati
onal.
Le
col
lectif
espè
re
que
ce
tte
nouvelle
a
nnée
se
ra
l
’oc
casion
pour
l
es
responsa
bles
publ
ics
de
pren
dre
quel
ques
bonnes
ré
sol
uti
ons
afin
que
l
es
droi
ts
fondame
nta
ux
de
c
es
pe
rs
onnes
qui
s
ont
cont
rai
ntes
de
v
iv
re
da
ns
des
sq
uats
ou
des
bi
donv
il
les
devie
nne
nt
réali
té
et
qu’ai
nsi
l
eur
di
gni
té
soit
e
nfin
respe
cté
e.
Contact presse : Lisa Taoussi, 06 68 43 15 15